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Alors que les uns vont par monts et par vaux, et les autres par villes et villages, tous et toutes s'extasiant ou s'affolant du paysage devant leur yeux, nous proposons de relire trois textes majeurs sur le paysage écrits par le géographe humaniste sino-américain Yi-Fu Tuan, l'écrivain cantoniste fribourgeois Georges de Montenach et le botaniste conservationniste prussien Hugo Conwentz.
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Et comme la saison estivale est celle de l'enfance, nous vous recommandons aussi trois livres récemment parus sur la ville des enfants ou « ville récréative », signés par le penseur anarchiste britannique Colin Ward, le philosophe de l'urbain français Thierry Paquot et le psychologue de l'enfance italien Francesco Tonucci.
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SAVOIR | rencontres intimes avec le paysage
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« Les géographes doivent prendre congé de leurs devoirs professionnels et rejoindre les artistes et les poètes pour dépeindre la splendeur de la Terre. »
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traduit par Martin Paquot.
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« On ne devrait jamais oublier que la première parure d'une ville, c'est son sol parfois tourmenté, c'est le ruban d'argent du fleuve qui la traverse, c'est la colline verdoyante où elle s'étage, c'est la forêt qui la préserve, c'est l'horizon dont elle est entourée. »
Par Georges de Montenach.
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Illustré par Margot Stuckelberger.
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« Les villes qui ne possèdent pas encore de forêt devraient tacher d'en obtenir une ; car les forêts communales, plutôt que les parcs et les gazons au centre d'une ville, sont les poumons proprement dits de la commune. »
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Par Hugo Conwentz. Illustré par Nolwenn Auneau.
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Du lisible au visible : trois lectures enfantines
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« Le voyage auquel Colin Ward nous invite a de multiples bifurcations, errances inattendues, explorations risquées, à la fois dans notre propre enfance et dans le monde inconnu des enfants. »
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Colin Ward (1978), L’Enfant dans la ville, traduit de l’anglais par Léa-Nicolas Teboul, Préface de Thierry Paquot, Postface de Alessio Kolioulis, « Rhizome », Eterotopia, 2020, 256 pages, 23 euros.
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« L’enfant vient au monde pour ajouter son monde aux mondes des autres, aux mondes déjà là, avec lesquels il compose les paysages de son existence. En cela, l’enfant est un faiseur de mondes. »
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Thierry Paquot (2022), Pays de l’enfance, « L’esprit des villes », éditions Terre Urbaine, 250 pages, 20 euros.
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« La faune disparaît parce que son habitat a été détruit. Or l’habitat des animaux sauvages est aussi le nôtre. »
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Francesco Tonucci, La ville des enfants, pour une [r]évolution urbaine, Traduit de l’italien par Caroline Michel, Préface de Thierry Paquot, suivi de « Toutes places prévues de la naissance à la mort » de Lewis Mumford, « Eupalinos », Parenthèses, 2019, 240 pages, 19 euros.
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La quinzaine des rendez-vous
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24/08–27/08 | Habiter demain en toute hospitalité | 26e université d'été des urbanistes | Grenoble
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