Topophile — l'ami·e des lieux | la revue des espaces heureux

Lettres topophiles #19

Bonjour [subscriber:firstname] [subscriber:lastname],

Bienvenu au conseil topophile 2021

Nous sommes très heureux de vous présenter les membres du conseil topophile 2021. Renouvelé tous les ans, le conseil avise, alerte, nourrit, soutient, stimule et veille sur la qualité et la pérennité de la revue.
conseil topophile 2021
Antoine Aubinais, architecte festivalier ; Gilles Clément, jardinier planétaire ; Corentin Desmichelle, architecte trompettiste ; Gilles Fumey, géographe gourmet ; Dominique Gauzin-Müller, admiratrice d'architecture ; Frédérique Jonnard, artisane de la terre ; Tibo Labat, architecte zadiste ; Margotte Lamouroux, architecte journaliste ; Béatrice Mariolle, architecte à énergie populaire ; Thierry Paquot, philosophe bouquinomane ; Sophie Ricard, architecte en permanence ; Agnès Sinaï, journaliste de l'anthropocène.

La quinzaine des publications

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Vers une architecture du ménagement

« Au-delà de l’architecture verte, nous avons dorénavant besoin d’une architecture qui soit sensible aux mérites de la réparation, de la préservation, du maintien de toutes les formes de vie et de la planète elle-même. »
par Joan C. Tronto (traduction inédite par Joanne Massoubre & Martin Paquot)


Si le soin est dorénavant sur toutes les lèvres et dans tous les gestes, cela fait quelques décennies qu’un courant de pensées issu du féminisme anglo-saxon théorise le care avec une pertinence chaque jour accrue par la révélation de notre vulnérabilité et de la nécessité de réparer le monde. Joan Tronto, figure de cette éthique du care, lui confère une dimension politique : le care plutôt que la production devrait être au centre de notre vie ! Dans ce texte, inédit en français, elle applique son éthique à l’architecture – cette matérialisation du pouvoir – et nous invite à « ne plus considérer les bâtiments comme des ‘choses’ mais comme un tissu de relations continues – dans le temps et dans l’espace – avec un environnement, des individus, une faune et une flore ». En écho aux réflexions du philosophe de l’urbain Thierry Paquot, nous proposons de traduire care par ménager plutôt que par l’usuel prendre soin qui n’est qu’un des cinq aspects du care tel que défini par Joan Tronto.

« Dans la matrice : le design radical de Ken Isaacs »

Essai de Susan Snodgrass (Sombres Torrents, 2020)
« Il développe une approche philosophique du design, encourageant ses lecteurs à adopter un mode de vie nomade et plus respectueux de l’environnement. »
Lu par Chloé Cattan

Non au démembrement de la cité-jardin de la Butte Rouge

« Les cités-jardins sont le témoignage vivant d’une conception architecturale et urbaine qu’il s’agit de faire vivre, et non pas de détruire, réduire ou muséifier. »
par le collectif de la Butte-Rouge

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[Dessin florilège]