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Une sélection d'articles autour du care et du ménagement, du soin et de l'hygiène
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« Au-delà de l’architecture verte, nous avons dorénavant besoin d’une architecture qui soit sensible aux mérites de la réparation, de la préservation, du maintien de toutes les formes de vie et de la planète elle-même. »
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Si le soin est dorénavant sur toutes les lèvres et dans tous les gestes, cela fait quelques décennies qu’un courant de pensées issu du féminisme anglo-saxon théorise le care avec une pertinence chaque jour accrue par la révélation de notre vulnérabilité et de la nécessité de réparer le monde. Joan Tronto, figure de cette éthique du care, lui confère une dimension politique : le care plutôt que la production devrait être au centre de notre vie ! Dans le texte qui suit, inédit en français, elle applique son éthique à l’architecture – cette matérialisation du pouvoir – et nous invite à « ne plus considérer les bâtiments comme des ‘choses’ mais comme un tissu de relations continues – dans le temps et dans l’espace – avec un environnement, des individus, une faune et une flore ».
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Traduction inédite de l'anglais par Joanne Massoubre et Martin Paquot
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« Les villes se sont constituées sans jamais rechercher la bonne santé de leurs habitants. »
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« Le ménagement réclame une disposition à la disponibilité qui se cultive, qui ne va pas de soi, qui se révèle exigeante, tant elle s’alimente d’attentions intentionnées. »
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« Dans ces grandes agglomérations, le milieu est abîmé, l’air est vicié, la lumière est amortie, le calorique est mal attribué, le sol est destitué de son rôle épurateur et la saleté séjourne. »
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Fils de médecin, le centralien Émile Trélat (1821-1907) est membre du Conseil d'hygiène publique et de salubrité du département de la Seine dès 1848, professeur de Constructions civiles au Conservatoire des Arts et Métiers à partir de 1854, et fonde en 1865 l'École Centrale d'Architecture (aujourd'hui École Spéciale d'Architecture), qu'il dirigera jusqu'à sa mort. Il enseigne, en particulier, une science nouvelle, l'hygiène, à laquelle il consacre le discours suivant, présenté le 19 juillet 1889 à l'Exposition universelle internationale de Paris.
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Dans la première partie, il s'attache à démontrer que cinq facteurs déterminent la santé des humains — l'air, la lumière, la chaleur, l'eau et le sol — et comment ceux-ci se comportent par nature, à la campagne. Dans la deuxième, il montre combien la ville les ignore, au détriment de notre santé, et comment ingénieurs et architectes doivent y remédier. Ses propos nous semblent aujourd'hui d'une actualité étonnante…
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Les rendez-vous estivaux
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02/08 - 27/08 | Chantier participatif à la Maison Feuillette | Montargis
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15/06 - 18/09 | Architecture de la reconstruction : tout se transforme ! | Expo à Rouen
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06/07 - 10/09 | Un léger décalage à la jointure des mondes | Expo à Toulouse
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30/07 - 19/09 | Bâtir, habiter, édifier | Expo à Etables-sur-Mer (Côtes d'Armor)
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03/09 | Dans quel monde d'après voulons-nous habiter ? | Rencontre à Paris
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