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Bonjour [subscriber:firstname] [subscriber:lastname].
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Comme promis la semaine passée, voici la dernière lettre de l’année, avec, évidemment, quelques conseils de lectures. Cette fois point d’articles numériques mais des livres imprimés. Nous prenons congés de nos écrans pour les fêtes ! Piochez dans la sélection ci-dessous & référez-vous aux notes de lecture publiées tout au long de l’année par les potophiles dans la rubrique du Lisible au visible.
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Rendez-vous le 15 janvier !
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Pays de l'enfance
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Les enfants sont les grands oubliés de l’urbanisme et de l’architecture. Le « tout automobile » rend dangereux le moindre espace public, la cour de récréation n’est qu’un défouloir, les piteuses aires de jeux standardisés évoquent des parkings où l’on assigne les petits !
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Thierry Paquot, Terre urbaine, 11 janvier 2022, 254 p., 20 euros.
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Dans l’œil du crocodile. L’humanité comme proie
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« Le caractère biface du dualisme humain/nature nous oblige donc non seulement à repenser la vie humaine en termes écologiques, mais aussi à repenser la vie non humaine en termes éthiques. »
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Val Plumwood (2012), traduit de l’anglais par Pierre Madelin, Wildproject, 2021, 200 p., 20 euros.
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La beauté du seuil. Esthétique japonaise de la limite
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« Nulle part au monde il n’existe d’espace sans kekkai. Si, tout comme les molécules qui s’entrechoquent dans l’univers, l’homme était jeté dans un monde sans kekkai, il serait pétrifié de terreur ; et si nous étions plongés dans un espace où nous ne pourrions percevoir un kekkai, nous serions étouffés, nous nous sentirions captifs. »
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Itô Teiji (1966), traduit et commenté sous la direction de Philippe Bonnin, avec Nishida Masatsugu et Marie-Élisabeth Fauroux, CNRS éditions, 2021, 316 p., 26 euros.
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Mésologie urbaine
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Si le mot « mésologie » date de 1848 et désigne l’« étude des milieux », selon son inventeur Charles Robin, il a depuis acquis une autre dimension méthodologique grâce à Augustin Berque, qui, dépassant le dualisme sujet/objet, n’en fait pas une discipline mais une perspective qui traverse aussi bien les sciences humaines que les sciences de la nature.
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La technique et la chair. Essais de philosophie de la technique
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Nous commençons à le voir aujourd'hui : le règne de la technique a dévasté la nature et enfermé l'être humain dans un processus autodestructeur. Mais il ne trouve pas seulement son expression dans des appareils, des usines, des écrans, des réseaux. Ce livre explore le rapport de l'homme moderne aux techniques, et montre comment il se fonde sur un imaginaire composé autant de mythes sensibles que d'idées abstraites.
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Daniel Cérézuelle (2011), l'Échappée, 2021, 416 p., 22 euros.
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Mieux avec moins. Architecture et frugalité pour la paix
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Le constat est connu et s’avère terrible : l’inhabitable se bétonne sur toute la planète. Des écologistes, hommes et femmes, proposent depuis plus d’un siècle d’autres manières de faire et de penser les « établissements humains » qui réparent la Terre et offrent à chaque habitant la possibilité d’y établir sa demeure en harmonie avec le vivant et en respectant la nature.
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La vérité en ruines. Manifeste pour une architecture forensique
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« Nous utilisons l’architecture forensique pour surveiller ces organismes étatiques (et aussi parfois les entreprises privées), contester leurs prétentions et, dans la mesure du possible, leur quasi-monopole sur l’information en temps de guerre ».
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Eyal Weizman (2017), traduit & abrégé de l’anglais par Marc Saint-Upéry. Zones / la Découverte, 2021, 192 p., 24 euros.
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Note de lecture par Augustin Bohl-Viallefond prochainement dans Topophile.
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Ingénierie écoresponsable d’aujourd’hui. 30 ans de projets du bureau d'études Tribu
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« Une ingénierie écoresponsable doit avant tout faire de la frugalité sa ligne de conduite. Tout l'impose : la nocivité des énergies fossiles et fissiles, la finitude des ressources de la planète, la fragilité économique et sociale de nos sociétés. »
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