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Une effervescence d’alternatives jaillit ici ou là, portées par des associations citoyennes, des coopératives, des collectifs qui n’hésitent pas à zader afin de vivre au plus près de leurs convictions. Ceci n’est pas nouveau. Mais à bien observer ces expérimentations, l’on voit que la biorégion apparaît en creux comme le lieu même de leur pérennité et de leur originalité. Ce terme, relativement récent dans le débat politique français, a déjà une longue histoire, qu’il ne faut aucunement oublier, aussi bien en Californie qu’en Italie, par exemple. Le biorégonalisme nord-américain s’organise sur la base des bassins-versants tandis que l’école territorialiste italienne vise un biorégionalisme comme une mondialisation par le bas, reposant sur la conscience du lieu et l’auto-administration des communes
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L’objectif des deux journées (20–21 janvier 2024) de janvier est de préciser cet « horizon biorégional » en mêlant les approches, revisitant l’histoire et en recensant les tentatives en cours en Europe à partir de témoignages et de partages d'expériences.
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La quinzaine des publications
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« Nous apprécions ce qui a poussé, mais nous aimerions avoir un bois qui ne se rétracte pas et ne travaille pas ; nous nous enthousiasmons pour ce qui est unique et authentique, mais nous ne le trouvons en réalité jamais suffisamment homogène ; nous parlons de la vitalité du matériau, mais malheur à lui s’il commence à montrer des signes de vie. »
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Traduit de l'allemand par Raphael Pauschitz. Illustré par Maud Harou.
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« L'inexploré, c'est ce continent englouti dont on avait occulté l'existence même et nié la possibilité, cet espace non dualiste de relations possibles avec les vivants non humains - le continent de l'alterpolitique. »
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Baptiste Morizot (2023), L’inexploré, « Domaine sauvage », Wildproject, 427 pages, 26 euros
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« Le Buen Vivir ne propose pas un ensemble de développements alternatifs, mais plutôt une exploration des alternatives à l'idée même de développement. »
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Par Valentina Alexandra Hernandez Romero.
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Illustré par Laura Folmer.
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La quinzaine des rendez-vous
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13/10 – 14/12 | Agiles argiles. Bâtir en terre crue | Exposition | Paris
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18/10 – 27/01 | L'art des charpentiers japonais | Exposition | Paris
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09/11 – 11/01 | Serge Binotto : de l'établi à l’œuvre | Exposition | Montpellier
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04/12 – 05/12 | Architectures oppositionnelles | Colloque | Rennes
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05/12 | Pour une architecture des communs | Conférence | Belgique
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05/12 – 06/12 | Les architectes au défi de la précarité | Colloque | Rennes
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06/12 | Les océans et les mers, des poubelles | Nicolas Imbert, Thierry Paquot | Conférence | Paris
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07/12 | La construction paille | Conférence | CAUE 78
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08/12 | Paille, cinéma et botanique | visites | Brest
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09/12 | A bout de flux | Fanny Lopez | conférence | Paris
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09/12 – 12/12 | Contre le monde du béton | Les soulèvements de la Terre | Mobilisation | France
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11/12 | L'entre deux-barres | conférence | Paris
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11/12 | Nos territoires vecteurs d'habitabilité | Simon Teyssou... | conférence | Villeurbanne
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15/12 | Imaginaires de réemploi | conférence | Caen
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Pour célébrer ses 4 ans, Topophile, revue bénévole, sans publicité et libre d'accès, s'aventure pour la première fois dans l’imprimé ! Dans les prochaines semaines paraîtra un opuscule composé de plusieurs articles et que nous enverrons à tous nos soutiens depuis le financement participatif originel. Alors, si vous aimez lire Topophile et si vous ne la soutenez pas encore financièrement, il est encore temps. Tous les donateurs et toutes les donatrices entre le 1er avril 2018 et le 30 novembre 2023 recevront ce tiré à part.
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Soutenez la revue ou faites la soutenir par votre agence, atelier, bureau d'études, coopérative, labo, studio, institution, association... Bref ! Tous les dons à la revue, qu'ils soient mensuels ou ponctuels, ouvrent droit à une réduction d'impôt.
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Alors que nous célébrons le quatrième anniversaire de Topophile, ses deux rhapsodes Martin Paquot et Raphael Pauschitz ont été invités à répondre aux questions des Bâtisseurs, association qui produit notamment des entretiens vidéo. Nous sommes heureux que Topophile soit le sujet de leur seizième épisode. Pour en savoir plus sur le pourquoi du comment de la revue, visionnez l’entretien.
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