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Cet été, retour sur une trilogie de réalisations à Rosny-sous-Bois incarnant le nouveau B.T.P. — bois, terre crue, paille. Nous interrogeons architectes (Vincent Raeppel & Maëlle Valfort), ingénieurs (Yannig Robert) et artisan·e·s (Frédérique Jonnard & Jesse O'Scanlan) : l'école, le centre de loisirs et la cabane récréative. Trois réalisations d’Architecture régénérative, l'équipe de maîtrise d’œuvre de la ville de Rosny-sous-Bois, pilotée par Emmanuel Pezrès et Charlotte Picard, parues cette année dans Topophile.
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Nous vous recommandons aussi quelques livres à lire parmi ceux dont nous avons rendu compte ces derniers mois dans la rubrique du Lisible au visible.
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Faire | Trilogie régénérative
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« Par la participation des artisans, beaucoup d’éléments souvent invisibles et ignorés reviennent au cœur des échanges et permettent d’appréhender le bâtiment comme un organisme vivant. »
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Frédérique Jonnard, maçonne terre crue, Jesse O'Scanlan, charpentier, & Maëlle Valfort, architecte, répondent aux questions de Mégane Rey.
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« L’urgence est là, nous sommes déjà dans l’effondrement. La sobriété est un minimum lorsque l’on fait partie du B.T.P., un des secteurs pesant le plus lourdement sur les écosystèmes, les ressources et les liens sociaux. »
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Vincent Raeppel, architecte, répond aux questions d’Alexis Desplats.
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« Physiquement, un mur en paille porteuse fonctionne comme une structure sandwich. Si j’avais 15 ans de moins, je considérerais sérieusement l’idée de réaliser un doctorat sur le sujet ! »
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Yannig Robert, ingénieur, répond aux questions de Mathias Humbert et Hervé Probst.
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Du lisible au visible : des lectures estivales
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« Ce n’est pas tant l’événement climatique en lui-même qui est ici disséqué que l’émergence de nouvelles défaillances des villes américaines dans un contexte inédit : celui de l’Anthropocène. »
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Eric Klinenberg (2002), Canicule. Chicago, été 1995 : Autopsie sociale d’une catastrophe, traduit de l’anglais par Marc Saint-Upéry, « À partir de l’Anthropocène », éditions deux-cent-cinq & École urbaine de Lyon, 2022, 416 pages, 22 euros.
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« L’enfant vient au monde pour ajouter son monde aux mondes des autres, aux mondes déjà là, avec lesquels il compose les paysages de son existence. En cela, l’enfant est un faiseur de mondes. »
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Thierry Paquot (2022), Pays de l’enfance, « L’esprit des villes », éditions Terre Urbaine, 250 pages, 20 euros.
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« Réemployer les matériaux et travailler avec des personnes en insertion relève pour nous de la même logique. Ne plus jeter et ne rien exclure. »
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Clara et Philippe Simay, La Ferme du rail. Pour une ville écologique et solidaire, préface de Baptiste Lanapèze, illustrations d’Anna Jaggy, « Domaine du possible », Actes Sud, 2022, 200 pages, 20 euros.
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« L’homme possède le sens de la chaleur et de la fraîcheur, sens thermique qui n’est pas compté dans la liste traditionnelles des cinq sens, fondamentalement différent de tous les autres. »
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Lisa Heschong (1979), Architecture et volupté thermique, traduit de l’anglais (USA) par Hubert Guillaud (1981), « Eupalinos », Marseille, Parenthèses, 2021, 96 pages, 12 euros.
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Lu par Emmanuelle Assier.
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« La faune disparaît parce que son habitat a été détruit. Or l’habitat des animaux sauvages est aussi le nôtre. »
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Rachel Carson, Le Sens de la merveille, traduit de l’américain par Bertrand Fillaudeau, collection « Biophilia », Paris, José Corti, 2021, 178 pages, 19 euros.
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La quinzaine des rendez-vous
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24/08–27/08 | Habiter demain en toute hospitalité | 26e université d'été des urbanistes | Grenoble
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