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La mort d'Ivan Illich survint il y a 20 ans, quasiment jour pour jour. Nous ne parlons pas ici du héros de Tolstoï, mais bien de ce penseur iconoclaste et polyglotte de la société conviviale, théoricien de la contre-productivité des institutions, du monopole radical, du travail fantôme, du chômage créateur et du genre vernaculaire — pour ne citer que quelques-unes de ses réflexions les plus marquantes et les plus retentissantes aujourd'hui.
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Nous republions à cet occasion un de ses essais où il démontre avec tout l’énergie de son érudition que l'énergie, précisément, est objet social à distinguer de son symbole scientifique. Alors que les appels à la sobriété et au rationnement énergétique sont nombreux en cet hiver rigoureux, repensons notre rapport à ce concept vital.
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Par ailleurs, nous exhumons de nos propres archives — eh oui : après 3 ans d'existence, on peut dire que la revue a des archives ! — deux autres textes d'Ivan Illich : l'Art d'habiter et la Déclaration sur le sol — textes majeurs à lire absolument. Ainsi que deux textes de deux amis d'Illich : Étienne Verne sur l'expérience de Cuernavaca et Thierry Paquot sur la notion de convivialité.
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La quinzaine des publications
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« C’est parce que le travail comme l’énergie furent reconnus comme des « besoins fondamentaux » que les emplois et les calories purent être érigés au rang de droits fondamentaux. »
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« Sous l’émergence de ce symbole verbal [l’énergie], la nature a été réinterprétée comme un domaine gouverné par l’axiome de la rareté et les êtres humains redéfinis comme ses clients aux besoins sans cesse croissants. »
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Par Ivan Illich. Peinture de Luigi Russolo (1913).
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À relire : autour de Ivan Illich
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« L’école est un dispositif qui produit plus d’échecs que de succès. »
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« Le passage de la productivité à la convivialité est le passage de la répétition du manque à la spontanéité du don. La productivité se conjugue en termes d’avoir, la convivialité en termes d’être. »
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« Nous avons été dépossédés de nos liens au sol lorsque la modernisation nous a coupés de la terre, du labeur, de la chair, du sol et de la tombe. »
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Par Ivan Illich. Traduction inédite de Martin Paquot.
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« Habiter, c’était demeurer dans ses propres traces, laisser la vie quotidienne écrire les réseaux et les articulations de sa biographie dans le paysage. »
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La quinzaine des rendez-vous
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13/10–03/02 | Du champ au chantier - la révolution d'une botte de paille | Galerie de la Permarchitecture | Paris
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24/11–31/12 | Du savoir-penser au savoir-œuvrer | Les rendez-vous du rémploi | Exposition & débats | Paris
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19/12 | De terre et d'eau | Atelier Géminé | ICEB café | Projection | Paris
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05/02 | Carnets d'hiver | Festival de dessins et voyages | Paris
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