11/12/2024
19:00
–
20:30
Paysage riche d’être pauvre | Agnès Sourisseau et Thierry Paquot
Conférence
Paris
2024-12-11 19:00
2024-12-11 20:30
Europe/Paris
Paysage riche d’être pauvre | Agnès Sourisseau et Thierry Paquot
ESAJ - Académie du climat
Cycle Ésaj-Académie du climat : Conversations sur le vivant.
Après, « Nature/Technique/vivant » (2021-2022), « Humain/non humain : paroles de femmes » (2022-2023) et « Reconfigurer la Terre » (2023-2024), les « Conversations du mercredi », pour 2024-2025, traiteront des savoirs pour faire et du faire comme savoir. En effet, nous n’apprenons que ce que nous éprouvons et pour cela nous devons à la fois penser et agir. Ces six conversations sont autant d’invitations à rendre plus habitable la petite planète Terre, surchargée de biens inutiles à l’obsolescence programmée, de gravats à recycler, de pollutions à traiter, de trop de ceci et cela à décroître, de paysages saccagés...Si l’écologie correspond à une méthode qui combine processus, transversalité et interrelations, alors nous devons repenser nos manières de fabriquer et d’imaginer les paysages, les villes et les architectures, en privilégiant le trajet, le en-cours, l’hétérogène et le vivant, auquel appartiennent les humains.
Ces conversations sont préparées et animées par Thierry Paquot, philosophe et essayiste, collaborateur de Topophile,auteur de nombreux ouvrages dont : Le Paysage (La Découverte, 2016 et 2025), Désastres urbains. Les villes meurent aussi (La Découverte, 2019), L’Amérique verte. Portraits d’amoureux de la nature (éditions Terre Urbaine, 2020), Rachel Carson. Pour la beauté du monde (Calype, 2023), Poésies urbaines. De Baudelaire à Grand Corps Malade (Eterotopia, 2023), Mesure et démesure des villes (CNRS-éditions, 2024).
Mercredi 6 novembre : Le déjà-là, avec Philippe Simay, philosophe.
Mercredi 11 décembre : Paysage riche d’être pauvre, avec Agnès Sourisseau.
Paysagiste, agricultrice, Agnès Sourisseau est la fondatrice d’Agrof’ile (agroforesterie et sols vivants en île de France) qu’elle dirige depuis 2016, Elle a également participé au lancement de Saltus Campus, premier lycée agroécologique français. Elle travaille depuis près de 20 ans au développement d'un site expérimental agroforestier situé sur un ‘délaissé’ ferroviaire de 35 ha en Seine- et-Marne : Les Monts-Gardés – Elle explore sur cette emprise dégradée par les grands travaux du BTP liés à la création de la ligne TGV EST, la relation possible entre régénération des sols et des milieux ; protection des ressources et productions agricoles. Ces pratiques et itinéraires techniques économes et autonomes, comme notamment des alternatives aux plantations classiques à base de semis de ligneux ou de pièges à graines, s’ils restent encore marginaux, font la démonstrations qu’une écologie positive du faire beaucoup avec peu est possible. Sans eau courante, ni électricité, ni subvention, les expériences menées, contribuent à ouvrir des voies pour une transition de territoire plus solidaire entre urbanité et ruralité.
Mercredi 8 janvier : L’art de la récupération, avec Camille Muret, artisane du rééemploi.
Mercredi 5 février : La permanence architecturale, avec Nicole Concordet, architecte.
Mercredi 5 mars : Low tech, comment les valoriser, avec Philippe Bihouix, ingénieur centralien
Mercredi 9 avril : Architectures autochtones, avec Mathias Rollot, architecte et théoricien du biorégionalisme
Académie du Climat : 2, place Baudoyer 75004-Paris
ESAJ - Académie du climat
Paysage riche d’être pauvre | Agnès Sourisseau et Thierry Paquot
ESAJ - Académie du climat
Académie du Climat : 2, place Baudoyer 75004-Paris
Cycle Ésaj-Académie du climat : Conversations sur le vivant.
Après, « Nature/Technique/vivant » (2021-2022), « Humain/non humain : paroles de femmes » (2022-2023) et « Reconfigurer la Terre » (2023-2024), les « Conversations du mercredi », pour 2024-2025, traiteront des savoirs pour faire et du faire comme savoir. En effet, nous n’apprenons que ce que nous éprouvons et pour cela nous devons à la fois penser et agir. Ces six conversations sont autant d’invitations à rendre plus habitable la petite planète Terre, surchargée de biens inutiles à l’obsolescence programmée, de gravats à recycler, de pollutions à traiter, de trop de ceci et cela à décroître, de paysages saccagés...Si l’écologie correspond à une méthode qui combine processus, transversalité et interrelations, alors nous devons repenser nos manières de fabriquer et d’imaginer les paysages, les villes et les architectures, en privilégiant le trajet, le en-cours, l’hétérogène et le vivant, auquel appartiennent les humains.
Ces conversations sont préparées et animées par Thierry Paquot, philosophe et essayiste, collaborateur de Topophile,auteur de nombreux ouvrages dont : Le Paysage (La Découverte, 2016 et 2025), Désastres urbains. Les villes meurent aussi (La Découverte, 2019), L’Amérique verte. Portraits d’amoureux de la nature (éditions Terre Urbaine, 2020), Rachel Carson. Pour la beauté du monde (Calype, 2023), Poésies urbaines. De Baudelaire à Grand Corps Malade (Eterotopia, 2023), Mesure et démesure des villes (CNRS-éditions, 2024).
Mercredi 6 novembre : Le déjà-là, avec Philippe Simay, philosophe.
Mercredi 11 décembre : Paysage riche d’être pauvre, avec Agnès Sourisseau.
Paysagiste, agricultrice, Agnès Sourisseau est la fondatrice d’Agrof’ile (agroforesterie et sols vivants en île de France) qu’elle dirige depuis 2016, Elle a également participé au lancement de Saltus Campus, premier lycée agroécologique français. Elle travaille depuis près de 20 ans au développement d'un site expérimental agroforestier situé sur un ‘délaissé’ ferroviaire de 35 ha en Seine- et-Marne : Les Monts-Gardés – Elle explore sur cette emprise dégradée par les grands travaux du BTP liés à la création de la ligne TGV EST, la relation possible entre régénération des sols et des milieux ; protection des ressources et productions agricoles. Ces pratiques et itinéraires techniques économes et autonomes, comme notamment des alternatives aux plantations classiques à base de semis de ligneux ou de pièges à graines, s’ils restent encore marginaux, font la démonstrations qu’une écologie positive du faire beaucoup avec peu est possible. Sans eau courante, ni électricité, ni subvention, les expériences menées, contribuent à ouvrir des voies pour une transition de territoire plus solidaire entre urbanité et ruralité.
Mercredi 8 janvier : L’art de la récupération, avec Camille Muret, artisane du rééemploi.
Mercredi 5 février : La permanence architecturale, avec Nicole Concordet, architecte.
Mercredi 5 mars : Low tech, comment les valoriser, avec Philippe Bihouix, ingénieur centralien
Mercredi 9 avril : Architectures autochtones, avec Mathias Rollot, architecte et théoricien du biorégionalisme