Rendez-vous

04/07/2022

18:00 20:00

Rétablir le lien le lien au lieu : l’enseignement de la biorégion, une nouvelle perspective écologique ? »

Conférence

Lille

2022-07-04 18:00 2022-07-04 20:00 Europe/Paris Rétablir le lien le lien au lieu : l’enseignement de la biorégion, une nouvelle perspective écologique ? » Virage Énergie, Extinction Rebellion, MRES Le biorégionalisme demeure une idée quasiment inconnue en France. Pourtant, il s'agit d'un courant important de la pensée écologiste, né sur le continent Nord-américain, et diffusé en Europe via l'Italie, où il a pris la forme du territorialisme. A l’opposé d’un « localisme identitaire », le biorégionalisme propose de renouer avec le milieu ambiant dans une démarche ouverte qui pourrait se résumer ainsi : « le local sans les murs », avec la perspective d'une mise en réseau des biorégions entre elles. La « Réhabitation » de Raymond F. Dasmann et Peter Berg, la « Green city » de Peter Berg, la « Biorégion urbaine » d'Alberto Magnaghi, ne sont pas seulement des concepts théoriques, mais surtout des outils permettant de penser concrètement la transition écologique de nos sociétés, en reliant entre elles des initiatives aujourd'hui éparses et isolées. Le biorégionalisme se situe à l'intersection de plusieurs disciplines et pratiques : géologie, écologie scientifique, histoire, sociologie, urbanisme, mais aussi agriculture, cultures populaires, savoirs locaux ancestraux ou récents, disciplines artistiques traditionnelles et contemporaines etc. En outre, l'approche biorégionale accorde une place importante au sensible, à l'affectivité, à l'imaginaire. « L'école française » du biorégionalisme cherche à se construire et à se développer, sous l'influence de penseurs et de praticiens tels que Mathias Rollot, Julie Celnik, Agnès Sinaï, Thierry Paquot ou notre invité Ludovic Duhem. Les travaux de celui-ci visent notamment à définir un « désign écosocial », avec comme ligne directrice la participation citoyenne et l'éducation populaire. Pour conclure cette brève présentation, laissons le mot de la fin à Mathias Rollot, avec une phrase reprise dans le livre : « L'éducation biorégionaliste est une porte d'entrée vers un ailleurs que nous ne connaissons pas encore et qu'il s'agit, en entrant, d'inventer. » Maison régionale de l'environnement et des solidarités | 5 rue Jules de Vicq - Lille Virage Énergie, Extinction Rebellion, MRES Rétablir le lien le lien au lieu : l’enseignement de la biorégion, une nouvelle perspective écologique ? »

Virage Énergie, Extinction Rebellion, MRES

Maison régionale de l'environnement et des solidarités | 5 rue Jules de Vicq - Lille

 

Le biorégionalisme demeure une idée quasiment inconnue en France. Pourtant, il s'agit d'un courant important de la pensée écologiste, né sur le continent Nord-américain, et diffusé en Europe via l'Italie, où il a pris la forme du territorialisme.

A l’opposé d’un « localisme identitaire », le biorégionalisme propose de renouer avec le milieu ambiant dans une démarche ouverte qui pourrait se résumer ainsi : « le local sans les murs », avec la perspective d'une mise en réseau des biorégions entre elles.

La « Réhabitation » de Raymond F. Dasmann et Peter Berg, la « Green city » de Peter Berg, la « Biorégion urbaine » d'Alberto Magnaghi, ne sont pas seulement des concepts théoriques, mais surtout des outils permettant de penser concrètement la transition écologique de nos sociétés, en reliant entre elles des initiatives aujourd'hui éparses et isolées.

Le biorégionalisme se situe à l'intersection de plusieurs disciplines et pratiques : géologie, écologie scientifique, histoire, sociologie, urbanisme, mais aussi agriculture, cultures populaires, savoirs locaux ancestraux ou récents, disciplines artistiques traditionnelles et contemporaines etc.

En outre, l'approche biorégionale accorde une place importante au sensible, à l'affectivité, à l'imaginaire.

« L'école française » du biorégionalisme cherche à se construire et à se développer, sous l'influence de penseurs et de praticiens tels que Mathias Rollot, Julie Celnik, Agnès Sinaï, Thierry Paquot ou notre invité Ludovic Duhem. Les travaux de celui-ci visent notamment à définir un « désign écosocial », avec comme ligne directrice la participation citoyenne et l'éducation populaire.

Pour conclure cette brève présentation, laissons le mot de la fin à Mathias Rollot, avec une phrase reprise dans le livre : « L'éducation biorégionaliste est une porte d'entrée vers un ailleurs que nous ne connaissons pas encore et qu'il s'agit, en entrant, d'inventer. »