banlieue habitat liège patrimoine couleurs
Les Blés d’Or, soigner le patrimoine pour un confort renouvelé
Florent Paoli | 14 octobre 2024
Introduction
qui Architectes : Equateur (Marc Benard ; chargé de projet études & chantier : Florent Paoli).
quoi Rénovation énergétique et requalification patrimoniale des Blés d'or, une cité de 260 logements des années 1960 conçue par André Lurçat.
où Le Blanc-Mesnil, France.
quand Études : juin à décembre 2018 | Chantier : janvier 2019 à décembre 2020 | Livraison : décembre 2020.
pourquoi Démontrer la pertinence d’un projet architectural et d’une réflexion globale pour les opérations de rénovations énergétiques sur les ensembles de logements du patrimoine moderne.
comment Fondations existantes (1962) : béton armé | Structure existante (1962) : poteaux-poutres en béton armé, remplissage en briques creuses ép. 25 cm | Dalles existantes (1962) : poutrelles-hourdis en béton | Isolation des toitures existantes (2004) : ép. 5 cm | Nouvelle isolation des façades (2020) : enduit isolant « Diasen » à base de chaux, argile et liège, ép. 3 cm | Nouvelles menuiseries extérieures (2020) : châssis mixtes PVC-aluminium avec double vitrage performant et équipés de persiennes extérieures en aluminium.
pour qui Emmaüs Habitat et ses locataires.
avec qui B.E.T. tout corps d’état et économiste : Alterea | Étude stratigraphique des enduits : Françoise Joseph et D. Aguilella-Cueco | Projet participatif sur les espaces extérieurs : FAIR.
par qui Macro lot 1 – extérieurs : Européenne de Bâtiment | Macro lot 2 – intérieurs : QIVY.
combien Surface totale : 17 307 m2 | Coût total : 5,2 M€ H.T.
Histoire
Chloé Cattan | Depuis son inauguration en 1962, la cité a subi plusieurs grandes périodes d’interventions : tout d’abord un ravalement de façade dans les années 1980, puis un changement de fenêtres et une modification des halls d’entrées dans les années 2000, et enfin un projet paysager en 2016 qui visait à clôturer l’ensemble du site et limiter la circulation des voitures. Notons qu’aucun architecte n’a été appelé pour ces travaux. Quelles étaient donc les attentes de la maîtrise d’ouvrage au début de votre mission ? Comment, en tant qu’architectes, avez-vous approché cet énième projet de « grands travaux » ?
Florent Paoli | La démarche d’Emmaüs Habitat au départ était tout à fait ordinaire : il s’agissait d’une opération de réhabilitation thermique, dont l’objectif était l’amélioration du confort des habitants et la réduction de leurs charges locatives.
Le pré-programme fourni à la maîtrise d’œuvre lors de l’appel d’offre était à la fois très vague, sur la nature des interventions notamment, mais aussi exigeant car il édictait un objectif quantitatif via l’attente du label BBC rénovation [bâtiment basse consommation, N.D.E.]. Toutefois, son originalité était de mentionner un enjeu de qualité architecturale et de « respect du patrimoine » lié à l’identité de son concepteur : André Lurçat.
L’agence a répondu de façon singulière à cet appel d’offre, en proposant une méthodologie fondée sur une étude historique comme préalable au diagnostic du bâtiment et à la définition d’un programme technique de travaux. Nous avions notamment identifié des archives sur lesquelles nous voulions prendre appui pour nos recherches. C’est une démarche banale dans le cadre de la restauration d’un monument historique, mais bien moins courante pour les interventions sur le patrimoine « mineur ». Les réhabilitations thermiques ont même tendance à effacer l’architecture existante. Nous plaidons au contraire pour une réponse spécifique aux architectures extrêmement variées du XXe siècle, modèles d’innovations esthétiques et techniques.
De son côté, Emmaüs Habitat avait déjà pris conscience de la valeur de son patrimoine, après la réhabilitation exemplaire de la cité de l’Étoile à Bobigny. Réalisée entre 1956 et 1962 par Georges Candilis, Alexis Josic et Sadrach Woods, elle était vouée à la démolition par un programme ANRU à la fin des années 2000. Puis un nouveau projet urbain et architectural mené par l’agence Ellipse a vu le jour, visant à restructurer une grande partie des logements, restituer la polychromie, le dessin des ouvertures et les modénatures originelles de ses façades. Cette cité, contemporaine de la cité des Blés d’Or, est aussi représentative des premières opérations d’Emmaüs Habitat et de son engagement pour un logement pour tous, économique et beau. Nous avons pu nous appuyer sur ces précédents pour justifier le parti pris architectural de valorisation patrimoniale que nous proposions.
Vous avez mené et commandé différentes études (historiques, énergétiques, stratigraphiques) pour connaître au mieux l’histoire de la cité, son évolution et son état courant, allant jusqu’à étudier l’ensemble de l’œuvre de Lurçat pour mieux comprendre les spécificités des Blés d’Or. Quelles ont été vos découvertes les plus surprenantes ?
Le diagnostic s’appuie sur la description des caractéristiques physiques et matérielles du bâti afin d’intervenir de la façon la plus mesurée. Mais il est aussi fondamental d’établir la valeur historique, architecturale, constructive de ce que l’on transforme : qu’est-il acceptable de perdre ? que doit-on conserver ? que peut-on restituer ou reproduire ?
En l’occurrence, les travaux d’histoire de l’architecture nous ont apporté beaucoup de réponses : Jean-Louis Cohen, qui avait réalisé sa thèse sur la carrière d’André Lurçat, décrit les recherches compositionnelles de celui-ci et sa culture savante ; Nathalie Simonnot a étudié l’évolution de sa production d’après-guerre à Saint-Denis et au Blanc-Mesnil, dévoilant la spécificité typologique de la cité des Blés d’Or ; Benoit Pouvreau a dressé l’inventaire du patrimoine du logement social en Seine-Saint-Denis. Des études à Maubeuge dans le Nord, dont André Lurçat était chargé de la reconstruction, ou la restauration du collège Karl Marx à Villejuif par Christiane Schmuckle-Mollard, ont révélé des détails et modes constructifs significatifs reproduits aux Blés d’Or.
Enfin, les documents d’archives – permis de construire, revues d’époque, archives des habitants (images et descriptions) – nous ont fourni des informations de première main mais aussi des points de comparaison avant/après les travaux des années 1980 et 2000.
Mais ce que ne montrent pas les images en noir et blanc des années 60, c’est la couleur ! On peut y percevoir les différences de valeurs entre les éléments architectoniques, mais la découverte de couleurs vives – fonds de loggia rouge vermillon, cadres de fenêtre et corniche jaune intense – était inattendue, bien qu’en cohérence avec les palettes chromatiques modernes et l’œuvre de Lurçat. En l’absence d’informations préalables sur la colorimétrie d’origine, une étude stratigraphique a été commandée à Françoise Joseph, restauratrice de peinture à Paris, avec l’objectif de documenter l’existant, mais aussi de d’objectiver un choix de teinte auprès de la mairie et des habitants.
Confort et patrimoine
La cité des Blés d’Or n’est pas un cas unique au Blanc-Mesnil. De nombreux ensembles, de Lurçat notamment, avaient déjà fait l’objet de rénovations de qualité variable. Quelle a été votre démarche pour répondre aux attentes de baisse de consommation énergétique tout en apportant une expertise architecturale ? Comment articuler respect du patrimoine et respect de l’environnement ?
On peut en effet constater en visitant les autres opérations d’André Lurçat au Blanc-Mesnil et à Saint-Denis (deux villes dont il a été architecte en chef et où il a construit plusieurs dizaines de milliers de logements dans les années 1950 et 1960) que les proportions savantes de ses réalisations supportent mal l’épaississement qu’est l’isolation par l’extérieur (I.T.E.), provoquant une banalisation des volumes. D’autre part, les fines modénatures des fenêtres, corniches ou loggias, les cadres en béton préfabriqués qui constituent le détail le plus reconnaissable de l’architecture de Lurçat, sont soit masqués par ces I.T.E., soit reconstitués comme éléments décoratifs, ce qui va à l’encontre de la signification structurelle et du refus de l’ornement qui caractérise tant l’architecture moderne. Enfin, certains ensembles de la même époque ont été démolis, notamment en raison des maçonneries détériorées par les isolants minéraux hydrofuges utilisés pour leur isolation par l’extérieur dans les années 1980.
Le choix d’isolation du projet prend donc le contre-pied de ces précédents, avec la mise en œuvre d’un enduit isolant à base de liège d’une épaisseur de 3 cm. C’est un produit italien habituellement utilisé dans la rénovation des édifices anciens pour ses propriétés hygrothermiques. Son épaisseur permet de conserver les proportions d’ensemble du bâtiment. Nous avons également dessiné un détail de biseau autour des cadres en béton pour maintenir leur visibilité et l’ombre qu’ils projettent sur la façade. Les cadres en béton n’ont donc pas été isolés mais le pont thermique est compensé à l’intérieur par les nouvelles menuiseries équipées d’ailettes isolées recouvrant l’épaisseur du cadre.
En comparant les images d’archives et la situation avant travaux, on peut aussi percevoir l’impact du changement de fenêtres des années 2000 sur la composition de la façade. Alors que les menuiseries d’origines en acier, par leur finesse, leur teinte sombre, leur dessin symétrique et leurs proportions apparaissaient en négatif dans la façade, les menuiseries en PVC blanc introduisaient par leur dissymétrie, leur épaisseur et leur teinte (identique à celle des surfaces pleines), un nouvel ordre qui brouillait la lecture d’ensemble. Le remplacement des menuiseries avait donc pour objectif architectural de restituer cette lecture des creux, tout en étant deux fois plus performantes, sur les questions de thermique d’été comme d’hiver. Durant les études, il a été envisagé de restituer des fac-similés des menuiseries d’origine, en acier à rupteur de pont thermique, mais le coût s’est avéré prohibitif et nous avons finalement prescrit des fenêtres PVC-aluminium. Elles reprennent le dessin d’origine et leur teinte verte se distingue des couleurs de façade, avec un capotage en aluminium permettant une bonne pérennité. Par ailleurs, les dormants d’origine en acier avaient été laissés en place lors de la pose des fenêtres PVC dans les années 2000. Leur dépose a donc permis d’éliminer un pont thermique qui était source de moisissure sur les parois intérieures des logements.
Si l’ensemble de ces interventions répond donc à des exigences thermiques, l’enjeu de valorisation architecturale guide les solutions retenues. La compréhension des pathologies du bâti permet d’apporter des corrections nécessaires à la conception originelle et aux différentes réhabilitations, dans le respect de l’œuvre architecturale d’André Lurçat.
Comment avez-vous abordé l'objectif de performance et quels ont été les gains pour le bailleur et les habitants ? Le projet est habité depuis 4 ans maintenant, quels sont les retours que vous avez des usagers et du bailleur ?
La notion de performance est abordée par une réflexion globale qui prend en compte l’ensemble des composants (murs, toitures, fenêtres, équipements techniques, etc) existants et neufs, une pratique conventionnelle pour les bailleurs sociaux. Son élaboration s’appuie sur un débat interne au groupement de maîtrise d’œuvre, entre modélisation du comportement thermique du bâtiment et précision de ses caractéristiques constructives.
La compacité des volumes et la dimension des baies relativisent l’impact des parties pleines des façades sur les déperditions globales (moins de 50 %), d’autant que les maçonneries en brique creuse alvéolaire ont des propriétés quelque peu isolantes. L’effort s’est donc concentré sur les fenêtres, dont la performance de l’isolation thermique est portée d’un coefficient Uw de 2,8 à 1,2 W/(m².K), et les toitures terrasses, proportion conséquente de la surface de l’enveloppe, dont la reprise de l’isolation thermique de la dalle béton par 14 cm de polyuréthane – combinée à une reprise nécessaire de l’étanchéité – augmente la résistance thermique de 1,95 à 6,35 m².K/W. Le flocage des planchers bas est aussi renforcé. Les équipements techniques sont optimisés, avec la mise en place d’un système de ventilation basse pression, la pose de robinets thermostatiques sur les radiateurs existants, ou encore le bouclage de l’eau chaude sanitaire.
L’isolant à base de chaux, d’argile et de liège de 3 cm agit comme un correcteur thermique. Il renforce l’isolation du mur à la marge et coupe les ponts thermiques au niveau des murs de refends et des planchers. Ses propriétés hygrothermiques améliorent la perspirance des murs, résolvant de pair avec l’amélioration de la ventilation les pathologies – moisissures et infiltrations – principalement dues aux couches de peintures plastiques des rénovations précédentes. Au contraire, la sensibilité des murs à l’eau se serait mal accordée d’un emballage par une I.T.E. minérale.
La consommation énergétique a été divisée par deux (de 216 à 109 kWhEP/m²/an), permettant d’atteindre le niveau BBC rénovation.
Votre intervention s’est donc concentrée principalement sur l’enveloppe, les façades : un espace vertical et extérieur. Cette manière de travailler, plus en élévations et coupes qu’en plan, peut paraître inhabituelle. Qu’implique-t-elle pour vous en tant qu’architecte ?
La rénovation énergétique en site occupé nécessite en effet peu de travail en plan. Les élévations et perspectives sont en réalité des documents de synthèse qui sont mobilisés à la fin de la conception. On commence d’abord par redessiner l’existant, préalable à sa compréhension, puis la mise au point du projet s’effectue par les détails constructifs, guidés par les préconisations techniques et thermiques. En l’occurrence, le parti pris du projet étant de restituer l’aspect d’origine du bâtiment, la réflexion par le détail visait à minimiser l’impact de l’intervention et à interdire toute démolition. À l’échelle de la fenêtre, on a réfléchi à la façon de conserver la matérialité et l’ombre des cadres saillants, tout en résolvant le pont thermique qui en résulte. De cela a résulté l’application de l’enduit en biseau et la conception des menuiseries à ailettes isolées. Cette méthode du réglage fin s’applique également au soubassement, à la jonction des halls avec la façade, aux loggias en creux et leurs différents types de garde-corps, à la corniche de couronnement.
C’est une démarche de projet, combinée au diagnostic dont nous avons parlé précédemment, qui mobilise le regard et l’attention. C’est un autre aspect du métier de l’architecte, porté vers le soin.
Chantier vivant
Il me semble que vous avez également mis en place un dialogue avec les habitants de la Cité. À quelles étapes du projet la participation est-elle intervenue ? Quel rôle a-t-elle joué dans votre approche et dans les choix de rénovation ?
C’est pendant le chantier que s’est instauré un dialogue avec les habitants. Les états des lieux dressés en début de chantier ont été l’occasion de visiter chacun des appartements, pour en relever les spécificités (contraintes organisationnelles, pathologies particulières du bâti, etc) afin d’établir un programme de travaux précis (les changements d’équipements sanitaires ou de revêtements sont provisionnés en étude). Cela nous a aussi permis de présenter le projet et son programme de travaux aux habitants. Écoutées et consignées, leurs remarques ont infléchi le projet lorsqu’elles étaient majoritaires : c’est l’avantage de cette consultation exhaustive.
Le témoin de façade a été un autre moment d’échange : les habitants ont été conviés à sa présentation, se sont mobilisés et l’ont commenté plus volontiers en raison de sa visibilité. Le jaune presque fluo a ainsi été pâli, et la cinématique d’ouverture de la fenêtre simplifiée. Dans le logement témoin, les habitants ont pu se projeter dans l’aménagement futur qui leur était proposé : ça a été aussi l’occasion de régler les détails d’usage pour lesquels l’expertise habitante est prépondérante.
Enfin, durant le chantier, un dialogue est systématiquement mis en place avec une amicale des locataires pour discuter des avancements, des problématiques rencontrées et du suivi des réclamations.
Après le chantier, l’équipe de FAIR a été missionnée pour un projet participatif sur l’espace extérieur central de la résidence. Des bancs, des cimaises d’exposition, un auvent, un terrain de football et des plantations ont été réalisés avec les habitants. Cette démarche participative, de co-construction, est très différente d’un projet de réhabilitation et faisait donc l’objet d’une mission de maîtrise d’œuvre distincte.
La rénovation a été menée en site occupé : les habitants n’ont pas été déplacés. Comment avez-vous abordé cette contrainte, tant du point de vue pratique, logistique et technique que du point de vue diplomatique ?
L’agence a effectué de nombreux projets de réhabilitation en site occupé, ce qui permet de mobiliser les expériences passées et des méthodes éprouvées. De fait, la présence des habitants implique généralement des travaux limités, tant dans leur durée – on évite généralement de dépasser une journée d’intervention par logement – que dans leur encombrement – pas de déménagement complet des logements, des travaux induits limités, etc. Les travaux en filière sèche sont ainsi favorisés. Par exemple, l’isolation par l’intérieur n’est que rarement mise en œuvre.
Les principaux travaux réalisés dans les logements ont été la réfection de l’électricité, la rénovation des revêtements et des équipements des pièces humides (salle de bain et cuisine), et surtout le remplacement des menuiseries extérieures. Dans ce dernier cas, le retrait des dormants en acier d’origine, rendu nécessaire par leur importante conductivité thermique, a été délicate car ils étaient scellés dans la maçonnerie. Les compagnons ont dû acquérir une maîtrise du geste pour concilier qualité et vitesse d’exécution.
Au-delà des nombreux échanges que les intervenants du chantier ont avec les habitants et dont nous avons parlé précédemment, il faut signaler que de nombreuses entreprises ont désormais une filière dédiée aux interventions en site occupé, qui nécessitent des compétences de communication, voire d’empathie, d’organisation, et d’encadrement chez les conducteurs de travaux. Le marché de travaux a ainsi été divisé en deux macro-lots : l’un sur les travaux d’enveloppe, l’autre sur les travaux à l’intérieur des logements, car ils mobilisent des compétences différentes.
Cette mission était-elle un projet-pilote pour vous ? Avez-vous pu mettre en œuvre des principes similaires sur d’autres ensembles depuis, voire pousser plus loin ce type d’intervention ?
Non, ce projet s’inscrit plutôt dans la continuité de la démarche de l’agence. Elle se distinguait à l’origine par une grande expertise sur les questions environnementales, qui s’est naturellement portée vers la réhabilitation du bâti existant. Or, plus le bâtiment est récent, plus on se confronte à une œuvre architecturale singulière, dont les spécificités se doivent d’être respectées, au nom du droit d’auteur certes, mais aussi dans une logique de préservation de ses qualités architecturales.
Concilier l’amélioration du bâti, la performance, et le respect de l’œuvre a été l’objectif de plusieurs opérations de l’agence, comme la réhabilitation des 400 logements de la Cité Maurice Thorez à Ivry (1953, architectes Henri et Robert Chevallier), où un travail fin a été réalisé sur le remplacement des fenêtres et l’intégration des réseaux pour préserver la façade, ou la Tour Ravel à Sarcelles (1958, architecte Jacques-Henri Labourdette), où les façades légères ont été entièrement remplacées par des panneaux ossature bois d’aspect identique.
Question
Chloé Cattan
Réponses
Florent Paoli (Equateur)
Iconographies et photographies
Equateur, Coline Bublex, Martin Paquot
Bibliographie
COHEN Jean-Louis, André Lurçat. 1894-1970. Autocritique d’un moderne, Paris, IFA/Mardaga, 1995.
JOLY Pierre et Robert, L'architecte André Lurçat, Paris, Picard, 1995.
KLEIN Richard (dir.), La cité de l’Etoile à Bobigny – Un modème de logement social : Candilis Josic Woods. Créaphis Editions, 2014.
SIMONNOT Nathalie, L’œuvre d’André Lurçat en Seine-Saint-Denis (1945-1970), Paris, Somogy, 2008.