Le gang du Kosmos

Michel Ragon, artisan de son existence 1/2

Thierry Paquot | 9 juillet 2021

Introduction

Premier volet. La plume sagace de Michel Ragon (1924-2020) ancre les nébuleuses avant-gardistes et prospectives dans nos esprits. Cet insatiable autodidacte des arts et des lettres éclaire de ses amitiés les sentiers fraîchement tracés de l’abstraction picturale et de l’architecture visionnaire. Il nous conduit dans les ateliers fantasques d’Atlan, Appel, Jorn, Soulages, Martin Barré, Marta Pan… nous immerge dans les villes imaginaires de Maymont, Chanéac, Yona Friedman, Claude Parent… et nous expose de manière non équivoque notre triste condition urbaine : « l’urbanisme, déguisé comme un faux médecin de Molière en guérisseur urbain, ne serait-il pas en fait le plus grand ennemi de la ville ? Ne serait-il pas qu’un tranquillisant social, voire une simple bonne intention ? Les architectes ne seraient-ils pas les grands ennemis de la nature ? » Dans le texte qui suit Michel Ragon n’est pas l’explorateur mais bien la découverte dont Thierry Paquot nous dessine la carte.

Je l’ai toujours vu les cheveux plaqués avec une mèche qui lui barrait le front, le regard en éveil, l’air un peu triste ou désabusé, vêtu d’une éternelle chemise rouge. Il m’apprit qu’il portait ces chemises rouges en souvenir de Calder, dont c’était le principal vêtement et non pas à cause de Stendhal (auteur du Rouge et le Noir), de Théophile Gautier (et de son gilet rouge porté le soir de la première d’Hernani pour soutenir Hugo) ou des Mouchoirs rouges de Cholet... Très vite, sa bonhommie l’emportait sur ce que l’on pouvait prendre pour de la distance, ou de la timidité. Il s’ouvrait sans détour, sachant que l’ainé qu’il était, lui qui a connu tant de « belles personnes », se devait de raconter à de plus jeunes, son monde qui s’effaçait déjà.

Je l’ai, de suite, fortement apprécié. Non pas seulement parce qu’il était anarchiste, ayant ainsi échappé aux aveuglements communistes, de l’Union Soviétique, de Cuba ou de la Chine maoïste, mais parce qu’il parlait vrai, ne cachant pas ce qu’il considérait comme des défauts ou des égarements, y compris dans ses écrits. Une telle honnêteté est si rare chez un intellectuel que j’en étais ébahi. Est-il un intellectuel ? Non. Combien de fois, lors d’échanges entre universitaires – dont aucun n’avait produit le quart de la moitié de ses publications –, devais-je défendre cet « autodidacte » (mot qu’ils prononçaient avec un léger mépris) qui rédigeait des « romans naturalistes » et vulgarisait l’architecture moderne ! Que dire à ces piteux détracteurs ? De le lire, bien sûr et aussi de l’écouter, car les archives sonores sont là, abondantes, et témoignent d’une pensée ouverte, libre, vibrante. Je l’ai plus d’une fois enregistré, pour France Culture, chez lui, au dernier étage d’un immeuble sans prétention de la rue du Faubourg Poissonnière, où étaient exposées les œuvres de ses amis peintres et non des moindres. Ma rencontre est tardive, elle date de 1997 (1), il avait plus de 70 ans, n’avait plus rien à prouver et semblait d’une santé fragile. Pourtant la sincérité de ses propos et aussi son intérêt pour ce que je faisais ne pouvaient que me le rendre attachant. Je suis revenu à plusieurs reprises le questionner sur tel aspect de son œuvre, telle rencontre, tel voyage. À chaque fois, je rentrais non seulement comblé, mais avec de nouveaux livres, sans oublier l’excellent Bordeaux qu’il me servait, lui se contentant d’un verre d’eau. Je regrette de n’être pas venu le voir plus souvent ces dernières années, par peur de le déranger...

De Nantes prolétaire au Paris libertaire

Son père, valet de ferme, s’engage dans la Coloniale, sa mère le suit à Marseille, où le petit Michel naît en 1924, mais refuse de s’embarquer pour l’Asie et s’en retourne au pays, à Fontenay-le-Comte. C’est là que Michel s’ennuie, aussi bien à l’école chrétienne qu’entre sa grand-mère et sa mère qui l’aiment pourtant comme elles le peuvent. Heureusement il y a les livres, de quoi voyager, aller au loin, s’échapper de ce quotidien, certes digne mais miséreux... Après l’obtention, sans difficulté, du certificat d’études primaires, sa mère accepte un travail de domestique à Nantes, espérant que son fils trouvera dans cette « grande ville » un emploi plus rémunérateur et mieux considéré qu’ouvrier agricole. Il sera manutentionnaire, emballeur, puis scribouillard au Service des sinistrés et réfugiés de la Préfecture. Nantes avec ses usines (Saupiquet, la biscuiterie LU, etc.,) ses grands magasins, ses musées (dont celui des Beaux-Arts où il revient souvent admirer les Cribleuses de blé de Courbet, sur qui il écrira une remarquable biographie), ses librairies et puis toute une incroyable activité liée au fleuve, tout cela vaut bien le lycée, non ?  Il circule partout à vélo, aussi bien pour se rendre à Rochefort-sur-Loire chez le pharmacien Jean Bouhier qui édite les Cahiers de Rochefort que pour le compte du maquis...

Le 16 septembre 1943, la ville est bombardée par les alliés, il est saisi par l’ampleur des destructions et la rapidité des raids. Un autre jeune en sera également marqué à vie : Paul Virilio. Je sais que les deux hommes se sont rencontrés sans évoquer cette « journée historique » dans leur propre parcours ; que Michel Ragon rédige une page sur Paul Virilio dans son Histoire mondiale de l’architecture et de l’urbanisme modernes, et que Paul Virilio se considère pas assez présent dans la monographie que Michel Ragon consacre à Claude Parent... Peu après, recherché par la Gestapo, il se cache dans le bocage.

De retour en 1944, il fréquente d’autres jeunes artistes en quête d’avenir, comme le peintre James Guitet et le poète René-Guy Cadou. Il s’intéresse aussi à la « littérature prolétarienne », ose écrire à celui qui la défend bec et ongles, Henry Poulaille. Nantes lui paraît alors trop petit, il vend le vélo de son père, mort en 1932 de tuberculose, mais aussi de spleen et d’alcool, et achète un billet de train pour la Ville Lumière.

Michel Ragon, artisan de son existence 1/2
Michel devant ses caisses de bouquins sur les quais [Françoise Ragon - Topophile]

À Paris, il exécute mille petits boulots (dont bouquiniste, quai Malaquais, de 1954 à 1964), loge dans des chambres sans confort, rencontre des artistes et des romanciers aussi démunis que lui, s’entête à vouloir devenir écrivain. Henry Poulaille l’accueille avec chaleur et lui fait connaître Georges Navel (qui a publié Travaux en 1945), Tristan Rémy qui collabore à la revue Maintenant, Alain Sergent (l’auteur du roman le Pain et les Jeux), etc. Ensemble ils fondent la revue les Cahiers du Peuple dont Michel est le rédacteur en chef. C’est là qu’il entreprend la rédaction des Écrivains du Peuple, publié en 1947 – avec une préface d’Édouard Dolléans, historien du mouvement social, proudhonien convaincu –, qui sera par la suite revu et augmenté et deviendra l’Histoire de la littérature prolétarienne en langue française (1974 et 1986).

Avec de tels compagnons, Michel s’initie à la pensée libertaire, Proudhon bien sûr, mais aussi Bakounine, Kropotkine, il fraternise avec Émile Bachelet (ancien de la bande à Bonnot, qui vit selon ses principes dans une communauté de l’Yonne), Louis Lecoin et Maurice Joyeux, ancien ouvrier, artisan du renouveau de la Fédération anarchiste, libraire (sa librairie est fréquentée par Ferré, Brassens, Raymond Bussières...) et animateur du journal le Libertaire, dans lequel il publiera de nombreux articles.

De la critique d’art à la prospective architecturale

Simultanément, dès l’après-guerre, il découvre la peinture abstraite et comme il perçoit que celle-ci est incompatible avec l’art prolétarien, il rend étanches ses deux centres d’intérêt, ne les mêlant pas, craignant le courroux des partisans de la littérature prolétarienne, prompts à dénoncer l’art abstrait de dégénérés ! Hartung, Soulages, Atlan, Poliakoff, mais également Dubuffet, et peu après le mouvement Cobra (Copenhague-Bruxelles-Amsterdam) avec Appel, Constant, Corneille, Jorn, Alechinsky et aussi Gaston Chaissac (sur lequel il écrit dans la revue Maintenant), et plus tard, Francis Bacon, de Kooning, Pollock, Kline et Rothko... Sur la plupart d’entre eux, il rédige des critiques, des monographies ou des catalogues et surtout rassemble leurs œuvres lors d’expositions.

Michel, un historien des arts

La plus controversée est certainement celle qu’il organise, en 1956, sur le toit de l’unité d’habitation que Le Corbusier vient de réaliser à Marseille, avec Tinguely, Soto, Yves Klein, Soulages, Poliakoff, etc. — vilipendée en particulier par les situationnistes, Debord, Asger Jorn et Gil Volman. Ces derniers, dans les Lèvres nues, dénoncent ce « festival de l’art d’avant-garde » ainsi : « Les participants à cette parade, où rien ne manque de ce qui représentera dans vingt ans l’imbécilité des années cinquante, se trouveront définitivement marqués par une adhésion aussi indiscrète à la plus parfaite manifestation de l’esprit d’une époque. Nous invitons donc les artistes sollicités, ceux du moins qui ne se sentent pas finis, à se désolidariser sans délai de cet amalgame du déisme, du tachisme et de l’impuissance, remastiqué, redégueulé. »

Calder époussette la barbe de Michel Ragon, chez l’artiste en 1963 [Françoise Ragon - Topophile]

Ses poèmes paraissent, ils sont influencés par Blaise Cendrars qu’il vénère et aime fréquenter. Cosmopolites obtient le Prix des Poètes en 1954, pourtant il cessera progressivement d’en écrire, occupé par la rédaction de ses romans et la critique d’art. Cette dernière devient sa principale ressource, malgré lui, car il n’a jamais voulu devenir « critique d’art », ainsi qu’il me l’a confirmé. Pourtant, il publie abondamment dans Arts (revue dirigée par André Parinaud), Cimaise, Jardin des Arts, les Échos, l’Express (où on lui demande de ne pas dire du mal des annonceurs, promoteurs et bétonneurs !), etc. « Le marché du tableau est un marché ignominieux, explique-t-il à Claude Gayman. J’ai abandonné la critique d’actualité de la peinture en grande partie à cause justement de ce commerce. Tout ce que je pouvais écrire un moment où j’ai obtenu une certaine notoriété était récupéré par le marché du tableau. Je suis allé vers l’architecture et l’urbanisme qui me ramenaient dans la vie sociale, dans la vie quotidienne. » (2)

Comité de rédaction de la revue Cimaise en 1955 : Michel Ragon, Jean-Robert Arnaud, John Franklin Koenig, Herta Wescher, XX, Julien Alvard (de gauche à droite) [Robert David - Françoise Ragon - Topophile]

À dire vrai, l’architecture l’intéresse depuis longtemps, c’est son ami peintre Martin Barré, fils d’un architecte, qui l’initie au Bauhaus et lui montre le lien qui existe entre Mondrian, par exemple, et l’Architecture moderne. Il écrira, Martin Barré, la poétique de l’espace en 1960, à l’occasion d’une des expositions de ce peintre, dont il ne reste que peu d’œuvres... Quant à l’architecture, il lui consacre en 1958, le Livre de l’architecture moderne, qui comble un manque évident, du moins en langue française ; suivront Où vivrons-nous demain ? (1963), l’Urbanisme et la Cité (1964) et la Cité de l’an 2000 (1968). La figure dominante de Le Corbusier projette son ombre sur ces différents textes, de même que la qualification de « moderne » qui n’est pas véritablement définie, et même identifiée à un « non-sens » par l’auteur !

La dimension prospectiviste de ces ouvrages répond à l’air du temps. Gaston Berger fonde la revue Prospective et le centre d’études qui l’accompagne en 1957, pour étudier les « futurs possibles » et la planification qui oriente les objectifs de la politique économique à moyen terme. Pourtant, à les relire des décennies après leur rédaction, ces ouvrages sont datés. Ils accordent au « progrès technique » une place de choix, alors que les « crises » vont se succéder (du pétrole, du dollar, sociale, environnementale...). Parmi ces prévisionnistes optimistes : les membres du GIAP (Groupe International d’Architecture Prospective), créé en 1965, avec Michel Ragon comme cheville ouvrière. Notons que cet acronyme est aussi le nom du général vietnamien qui lutte contre les Américains...

Michel Ragon et Paul Maymont feuilletent Prospective et Futurologie tout juste paru [A.Patrix - Françoise Ragon - Topophile]

Michel Ragon est Monsieur Architecture de la revue Arts et reçoit de nombreux architectes voulant être publiés. « Un jour, raconte-t-il à Claude Glayman, j’ai accueilli un architecte inconnu qui s’appelait Paul Maymont. Il m’apportait de grands cartons. J’en feuilletais souvent de semblables qui ne présentaient aucun intérêt. Et là, j’ai été complètement estomaqué quand il m’a montré ses planches où l’on voyait des cités verticales réalisées dans le principe des ponts suspendus. C’était très beau. Dix tours Eiffel, liaisonnées entre elles, donnaient une idée d’une cité spatiale très poétique. J’ai reçu quelque temps après des informations sur un autre architecte, Yona Friedman. Son architecture se présentait sous une autre forme : une résille métallique sur des pilotis. Puis le consulat français de Zurich m’envoya les projets d’un architecte suisse, Walter Jonas, qui lui, proposait des cités-entonnoirs. Ces cités, fermées sur l’extérieur, se protégeaient des bruits et des nuisances, l’intérieur s’ouvrait comme une corolle. Ensuite, je pris connaissance de ce que faisaient au Japon Tangé et Kurokawa ; ce que faisait en Angleterre le groupe Archigram ; ce que faisait en Allemagne Frei Otto, etc. Et tous montraient entre eux des affinités, bien qu’ils ne se fréquentassent pas. Ils ne se sont rencontrés qu’à partir du moment où j’ai publié en 1963 chez Robert Laffont mon livre-manifeste : Où vivrons-nous demain ? » (3) Vont se joindre à ce mouvement informel Guy Rottier, Chanéac, Quarmby, Pascal Haussermann, Mathias Goeritz... Il convient de préciser qu’à la suite de la tenue du dixième Congrès International d’Architecture Moderne (CIAM) à Dubrovnik, en 1956, se forme le Groupe d’études d’architecture mobile (GEAM) avec Paul Maymont et Yona Friedman, que Michel Ragon fera connaître. Tout comme il publiera dans Arts du 23 octobre 1963, « Enfin une architecture prospective », qui rend compte de l’exposition au Palais de la Découverte, « Structures mathématiques, architecture contemporaine », qui annonce « l’urbanisme spatial » et « l’architecture fantastique ». Les plans de ces jeunes architectes séduisent Michel Ragon qui ne ménage pas ses efforts pour les médiatiser, d’autant que chacun d’entre eux participe à cette prospective...

Quelques amis célèbrent la sortie de Prospective et Futurologie chez Françoise et Michel Ragon à la campagne : Denise et Yona Friedman, Claude et Naad Parent, Paul Maymont, Michel Ragon, Georges Patrix, Jean Maneval, et en bas Marc Gaillard (de gauche à droite) [A.Patrix - Françoise Ragon - Topophile]

Autodidaxie & autocritique

Mai 68, comme Michel Ragon me le dira, vient stopper ce mouvement architectural particulièrement créatif, en privilégiant la lutte des classes, le rôle social de l’architecte, le combat politique. Les contestataires rêvent de « changer la ville pour changer la vie », dénoncent les prix de Rome et l’organisation en ateliers des Beaux-Arts, introduisent les sciences humaines et sociales dans le nouveau cursus, ce qui satisfait alors pleinement Michel Ragon. Le groupe s’éparpille : Paul Maymont fonde l’École d’architecture du Grand Palais (qui deviendra l’Unité pédagogique d’architecture n°7) et abandonne ses villes-flottantes, Nicolas Schöffer enseigne tout en poursuivant ses recherches sur le chronodynamisme et publie, en 1969, la Ville cybernétique, Yona Friedman se préoccupe de l’habitat du plus grand nombre pour l’ONU, etc. Lors de sa soutenance de thèse, en 1975, Michel Ragon reconnaît avoir été impressionné par les propositions des membres du GIAP, audacieuses et inédites, au point d’adopter leurs positions technophiles, qu’il apparente dorénavant à une « nouvelle utopie techniciste », à de « nouveaux ‘modèles’ urbains finis, dénoncés justement jadis par Engels et Kropotkine. » Là aussi, rares sont les auteurs qui pratiquent l’autocritique, non par un curieux sadomasochisme, mais pour avancer dans leurs propres pensées...

Michel Ragon a été fasciné par Le Corbusier, il s’en éloigne peu à peu dès lors qu’il s’attache à inscrire tout bâtiment dans sa dimension urbaine et refuse de l’isoler, tel un objet artistique indépendant de son contexte, de son site, du paysage dans lequel il se positionne et de la société dans laquelle il intervient. Ce désamour s’effectuera lentement. Lors de nos premiers échanges, il valorise encore le peintre et l’auteur, il insiste sur la dimension littéraire des textes de Le Corbusier, avec raison, car celui-ci a bel et bien le sens de la formule. N’oublions pas que lorsqu’il opte pour la nationalité française, il indique sur sa carte d’identité, en face de « profession » : « Homme de lettres »... Déjà dans ses ouvrages des années 1965–1975, Michel Ragon dénonce la Charte d’Athènes comme totalement dépassée, accuse le « grand ensemble » de ne pas faire ville, mais sauve encore la chapelle de Ronchamp. Lors d’un enregistrement pour France Culture, au début du XXIe siècle, et avant la parution des ouvrages à charge sur le célèbre architecte, démontrant ses amitiés fascistes, il ne le défend plus du tout.

Lire le second volet de ce portrait.

Texte

Thierry Paquot

Dessin d’ouverture

William Honffo

Photoraphies issues des archives personnelles de Michel Ragon, reproduites ici avec l'autorisation de Françoise Ragon que Topophile remercie de son accueil généreux.

Notes

(1) Cf. « Michel Ragon, entretien avec Thierry Paquot », Urbanisme, novembre-décembre 1997, repris dans, Conversations sur la ville et l’urbain, par Thierry Paquot, Gollion (CH), Infolio, 2008, pp.718-729.

(2) Cf. J’en ai connu des équipages, par Michel Ragon, entretien avec Claude Glayman, Paris, Lattès, 1991, p.177.

(3) Cf. op. cit., p.102-103.

Bibliographie

Quelques romans

Drôles de métiers, Paris, Albin Michel, 1953.

Les Américains, Paris, Albin Michel, 1959.

Le Jeu de dames, Paris, Albin Michel, 1961.

Les Quatre-murs, Albin Michel, 1966.

L’Accent de ma mère, Albin Michel, 1980.

Ma sœur aux yeux d’Asie, Albin Michel, 1982.

Les Mouchoirs rouges de Cholet, Paris, Albin Michel, 1984.

La Mémoire des vaincus, Paris, Albin Michel, 1990.

Un si bel espoir, Paris, Albin Michel, 1999.

Georges & Louise, Paris, Albin Michel, 2000.

Un Rossignol chantait, Paris, Albin Michel, 2001.

La Ferme d’en-haut, Paris, Albin Michel, 2005.

Poésies

La Peau des choses, poésies complètes, 1947-1957, Paris, Jean-Robert Arnaud, 1968.

Quelques essais sur la ville et l’architecture

Le Livre de l’architecture moderne, Paris, Robert Laffont, 1958.

Où Vivrons-nous demain ? Paris, Robert Laffont, 1963.

Les Visionnaires de l’architecture, Paris, Robert Laffont, 1965.

L’Urbanisme et la Cité, Paris, Hachette, 1965.

Les Cités de l’avenir, Paris, Planète-Denoël, 1966.

Histoire mondiale de l’architecture et de l’urbanisme modernes, tome 1, Idéologies et pionniers, 1800-1910, tome 2, Pratiques et méthodes, 1911-1985, tome 3, Prospective et futurologie, Paris, Casterman 1971-1977, nouvelle édition revue et augmentée, Seuil, 1991.

Les erreurs monumentales, Paris, Hachette, 1971.

L’Homme et les Villes, Paris, Albin Michel, 1975.

L’Architecte, le Prince et la Démocratie, Paris, Albin Michel, 1977.

L’Espace de la mort, Paris, Albin Michel, 1981.

L’Architecture des gares, Paris, Dental, 1984.

Quelques essais sur l’art

L’Aventure de l’art abstrait, Paris, Robert Laffont, 1956.

Naissance d’un art nouveau, Paris, Albin Michel, 1963.

L’Expressionnisme, Lausanne, Rencontre, 1966.

Vingt-cinq ans d’art vivant, Paris, Casterman, 1969.

Les Ateliers de Soulages, Paris, Albin Michel, 1990.

Journal de l’art abstrait, Genève, Skira, 1992.

Du côté de l’art brut, Paris, Albin Michel, 1996.

Sur lui et avec

Autour de Michel Ragon, musée des Beaux-Arts de Nantes, 1984.

J’en ai connu des équipages, entretien de Michel Ragon avec Claude Glayman, Paris, Jean-Claude Lattès, 1991.

D’une berge à l’autre (Pour mémoire 1943-1953), Paris, Albin Michel, 1995.

Michel Ragon parmi les siens, revue Plein Chant, n°64-65, 1998.

Les itinéraires de Michel Ragon, par Aliette Armel, Paris, Albin Michel, 1999.

Michel Ragon. Critique d’art et d’architecture, sous la direction de Richard Leeman et Hélène Jannière, Rennes, PUR ; Paris INHA et INA, 2013.