Architecte indépendant autrichien, il s’est initié à la construction en terre aux cotés de Martin Rauch. Après des années d’expérience pratique sur le terrain, il a fondé son agence Earthman et travaille aujourd’hui dans le monde entier.
Ingénieure génie civile, elle s'intéresse aux filières de réemploi en Occitanie.
Urbaniste, professeur émérite de planification du développement à l'University College London / Development Planning Unit. Il travaille et milite depuis des décennies pour le droit à la ville et au logement. Depuis le début des années 1990, il soutient, recherche, enseigne l’agriculture urbaine, la souveraineté alimentaire et les cités jardins du futur dans différentes régions du monde et publie régulièrement sur ces sujets. Il écrit avec Philip Ross : 21st Garden Cities of To-Morrow. A manifesto (New Garden City Movement, 2014).
Déléguée générale de l'association Architecture et Maîtres d’ouvrage où elle œuvre à la promotion d'une culture architecturale partagée entre maîtrise d'oeuvre et maîtrise d’ouvrage. Sa passion pour la Chine (où elle a vécu 3 ans) et ses mutations urbaines alimente aujourd'hui une partie de ses réflexions et de ses écrits.
Diplômée d'architecture, elle participe (à distance) à la revue Topophile depuis décembre 2020, depuis Lille, puis la Belgique et désormais l'Irlande. Elle s'intéresse en particulier aux enjeux liés à la préservation du patrimoine bâti et paysager ainsi qu'à l’histoire des matériaux et des techniques constructives.
Ancien doyen du Sterling College (Vermont, USA) et actuel directeur du Schumacher College (Devon, UK). Dans le cadre du projet « Climate Run », il court à travers les régions arctiques et subarctiques afin de mettre en avant notre relation à l’au-delà-de-l’humain et les effets du changement climatique.
Penseur de l’écologie politique (1910-1996), collaborateur de La Gueule Ouverte et de Combat nature, ami de Jacques Ellul, ce professeur d’histoire-géographie s’intéresse très tôt au sentiment de la nature et aux saccages provoquées par le modèle productiviste sur les paysages. Il est l’auteur notamment de Le Jardin de Babylone (Gallimard, 1969, réédité par L’Encyclopédie des Nuisances) et La fin du Paysage / Vers la banlieue totale (Anthropos, 1972 / Eterotopia, 2018).
Au sein de sa pratique, qui privilégie les versions et les processus et fait de la collaboration un temps essentiel de ses recherches, Mathilde Chénin explore les formes créées par l’être ensemble au moyen d’écritures élargies et performatives. Elle élabore ainsi des architectures immatérielles et utopiques, des jeux, des systèmes, des généalogies, des partitions et autres “collective large objects”. Elle achève actuellement un doctorat qui s’intéresse aux formes de commun tels qu’elles se composent au sein de lieux collectifs de vie et de travail artistique (“Quand les artistes font forme en habitant ensemble. Usages, présences, imaginaires” — HEAD—Genève ; Laboratoire de Sociologie Urbaine, EPFL Lausanne).
Anthropologue de l’urbain (1913-1998), discipline qu’il participe à établir en France, observateur aérien et terrestre de l’urbanisation et du logement, il défend non seulement les besoins mais surtout les aspirations de la population en matière d’espace et d’habitat. Avec son épouse Marie-José Chombart de Lauwe, ils enquêtent également sur la place des femmes et des enfants dans la cité. Il signe de nombreux articles et essais, dont : Paris et l’agglomération parisienne (1952), Des hommes et des villes (1965), Images de la femme dans la société (1965), Pour une sociologie des aspirations (1969), La fin des villes : mythe ou réalité ? (1982)...
