Paysagiste concepteur diplômé en biologie et paysage, il crée l’agence Talpa en 2000 (conception et maîtrise d’œuvre) et l’Atelier Ligérien d’Adaptation Technologique Au Changement Climatique en 2019 (Recherche et développement). La plupart de ses conceptions et maîtrises d’œuvre sont basées sur une démarche expérimentale et novatrice frugale, en faveur de la biodiversité.
Née à Bruxelles en 1940.
Études de gravure et illustration du livre à l’École Nationale Supérieure des Arts Visuels de la Cambre.
En 1969, elle quitte la Belgique pour s’installer au Maroc où elle travaillera pendant 25 ans en tant que graphiste illustratrice indépendante. Elle crée des dizaines de logos, réalise pour l’Office marocain du Tourisme des affiches, des folders et des plans de villes illustrés, assure la mise en page de La Grande Encyclopédie du Maroc ainsi que de nombreuses illustrations.
L’Office Marocain des Postes et Télécommunications lui commande une série de timbres-poste. Elle en dessinera plus de 60, principalement sur la faune et la flore du Maroc. Peu à peu, elle se spécialise dans le dessin animalier. Le dessin animalier l’amène à réaliser aussi des portraits réalistes d’hommes et de femmes.
Mais parallèlement à ces travaux d’illustration, elle travaille à une oeuvre personnelle axée principalement sur l’anatomie, l’érotisme et la mort. Des séjours en Belgique de plus en plus longs et la rencontre de complicités dans le milieu de l’art lui font renoncer aux travaux de commande pour se consacrer au plaisir de créer.
En 1995 elle rentre définitivement en Belgique où exploitant ses acquis techniques, elle laisse libre cours à son imagination. Dans ses créations récentes elle a mis au point une technique originale qui associe papier mâché, dessin à la plume et crayons de couleur dans un esprit burlesque.
Elle expose souvent mais c’est dans le calme de son atelier qu’elle a trouvé son équilibre.
https://web.archive.org/web/20180904034820/http://www.lisettedelooz.be/
Architecte, installé à Neuchâtel (Suisse) depuis 2012. Auparavant, douze ans durant, il a travaillé en voyageant et voyagé en travaillant dans le monde humanitaire. Son goût pour l'écriture est plus ancien encore, et l'a fait voyager bien plus encore...
Architecte (Archipel Zéro), il réalise principalement des équipements publics, conçus de façon bioclimatique avec des matériaux locaux, abondants et peu transformés. Quand c’est possible il réserve une grande place sur ses chantiers à l’expérimentation et aux chantiers participatifs.
Architecte (et trompettiste), gérant de l’Atelier Desmichelle Architecture, est engagé dans l’éco-construction et notamment dans l’utilisation de la paille au sein du RFCP et de son antenne francilienne, le collect’IF Paille. Il s’emploie à réconcilier l’acte de construire et le vivant.
Architecte diplômé de l'ENSA Normandie où il a fondé l'association de photographie argentique de l'ENSA Normandie. Depuis longtemps investi dans les milieux associatifs et éducatifs, il a démarré en mars 2023 une recherche/action en thèse CIFRE sur les rapports entre pédagogie et architecture. Notamment la question de la permanence architecturale en milieu scolaire et des outils de médiation permettant la participation des enfants à la rénovation de leur école.
En 2024-2025 pour la collaboration entre Topophile et La fabrique des communs pédagogiques et sur une idée originale de Thierry Paquot il invente, pilote et coordonne le concours "Marseille Ville Récréative"
Architecte et urbaniste belge. Dès la fin de ses études à La Cambre à Bruxelles, il entreprend en 1966 un voyage d’étude en Afrique du Nord sur les architectures vernaculaires comparées à celles de la période coloniale. De 1967 à 1970 il agit en tant que « coopérant civil » au Maroc au sein du ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat à Rabat puis de son think-thank : le CERF. On lui confie la réhabilitation du village ancestral de Ksar Tissergate (au sud de la vallée pré-saharienne du Draa) où – grâce au savoir-faire des maçons locaux – il découvre et s’initie aux vertus de la construction en terre crue. Ainsi naît sa vocation de « passeur » culturel pour promouvoir les atouts en enjeux de ce savoir-faire ancestral et militer en faveur de son actualisation comme matériau écologique porteur d’avenir tant dans les pays émergents qu'en Europe. Sur ce thème, il conçoit le spectacle audio-visuel que le Maroc présente à Alger en 1969 au sein du 1er Festival Panafricain de la Culture. Cette première action militante sera prolongée par d’autres durant les 50 années suivantes. Ainsi à Paris au Centre Pompidou (au Centre de création industrielle), où il agira durant 30 ans en tant qu'architecte-conseil et auteur d'une vingtaine d'expositions, dont celle des Architectures de terre, ou l’avenir d’une tradition millénaire (1981). Pour la compléter – et « mettre en œuvre » – il initie la construction du « Domaine de la terre » en application des conseils scientifiques du CRAterre, qu'il a sollicité. Ce quartier est inauguré en 1985 à Villefontaine (au sud-est de Lyon, en Isère) : c'est alors le premier quartier urbain d’habitat social d’Europe bâti en terre crue, réactualisant la tradition régionale du pisé. En 2019, il publie chez Flammarion l’encyclopédie (publiée en 5 langues) Habiter la terre. Traditions, modernités et avenirs de l’art de bâtir en terre crue. Pour récompenser « ses apports à la démocratisation des cultures architecturales et urbaines » le gouvernement français lui attribue le Grand prix national de l’architecture.
Autrice, elle s'intéresse dans ses textes aux porosités entre les humains et les non-humains et à l'articulation entre nature et culture. Elle est membre de l'Association pour l'écologie du livre.
Romancier et poète américain (L'oiseau canadèche, Not Fade Away, Stone Junction), il vit en Californie du nord, haut-lieu de communautés libertaires et biorégionales.
